Témoignages
Témoignages du livre d’Eve Berger
La somato-psychopédagogie, Ed° Point d’Appui, 2006
Hélène — 36 ans
Vous m’avez, comment dire… reconstruit le corps ! Je me sens plus solide, je peux entreprendre, l’avenir ne me paraît plus insurmontable
Geneviève — 29 ans
De manière générale, j’ai pu expérimenter que la vitalité (qui me manque souvent) pouvait s’exprimer dans mon corps après une séance : l’envie de bouger, l’action sans fatigue, sans cette inertie, sentir mes muscles… comme si c’était plus simple à nouveau. Psychiquement aussi, les séances porteuses m’ont laissée revenir au quotidien avec un point de vue revisité, allégé… Entrevoir cela m’apaise en même temps que ça libère un champ d’énergie cristallisée, immobilisante.
Yolande — 51 ans
Après ma séance de gymnastique sensorielle, j’ai refait l’exercice le soir même sur la chaise. Ce qui est venu immédiatement, c’est le désir de mouvement interne de la nuque. Je l’ai fait pendant une demi-heure, simplement porté par l’intérêt de suivre ce que voulait mon corps, de voir comment il allait d’une trajectoire improbable à une autre, avec toujours des chemins de passage d’une extrême douceur. Ma nuque s’est retrouvée jusqu’à des positions assez extrêmes qui se sont dénouées avec une élégance de trajectoire incroyable. Je suis allé jouer du piano après et mes épaules étaient incroyablement détendues et basses.
Louis — 65 ans
Article dans Le Monde du 16 mars 2012
La gymnastique sensorielle ou l’éloge de la lenteur, Marlène Labat
Jean-Louis Pichon — 44 ans
J’assiste aux cours avec plaisir car ils me permettent de trouver un certain équilibre. Tout va tellement vite autour de nous… Avec la lenteur, on brise toutes les violences qui sommeillent en nous ! C’est dans la lenteur qu’on perçoit ses sensations, pas dans le brouhaha ni dans la vitesse.
Alice Ottavy —
J’ai découvert des domaines et des gestes que je n’aurais jamais pu découvrir seule. Ces séances m’apportent beaucoup de bonnes choses car on se retrouve au sein d’un groupe sympathique, et ça fait du bien. Il y a de la gaieté, de la bonne humeur, et j’ai le sentiment d’être vraiment au bon endroit ! Cette lenteur m’apaise et me fait du bien.
Geneviève Juillet — 72 ans
Geneviève est atteinte de la maladie de Parkinson. Chaque semaine, elle quitte son fauteuil roulant pour son heure de gymnastique lente. Pendant la séance, elle s'éloigne progressivement de la barre fixée au mur qui lui permet de se maintenir.
C’est un cours qui m’apporte de l’équilibre. En plus, je n’ai plus les violents maux de tête que j’avais auparavant.
Raymonde Seynaevel — 75 ans
Raymonde a commencé il y a un an après s'être brisé une cheville.